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Mes Renault abandonnées

Beaucoup de Renault sont passées dans ma revue. Et je dois bien avouer que plusieurs d’entre elles se trouvent d’ailleurs toujours dans mon garage. Mais il y en a aussi auxquelles j’ai dû renoncer…  

Juste avant d’obtenir mon permis de conduire, j’ai posé les yeux sur une R16 TX de 1975. Elle avait alors huit ans, se couvrait d’un beau vert métallisé, d’un toit ouvrant coulissant et disposait du superbe velours brun foncé. Il ne restait plus qu’à la faire inspecter par l'association royale des automobilistes néerlandais (ANWB). Je me vois encore grimper à bord de la voiture, profitant d’une bouffée d’air frais grâce au toit ouvrant, tout en glissant la main sur le beau revêtement des sièges. Quelle voiture ! Mais l’expert a brisé mes rêves, soulevant le fait que la voiture devait subir des travaux de soudure au niveau du soubassement. Aujourd’hui, ça ne me ferait plus peur, mais en tant que jeune conducteur, j’ai jugé plus sage de ne pas acheter cette voiture. J’ai opté pour une R16 TS de 1976, qui était saine, mais ne disposait pas du toit ouvrant coulissant ni des sièges en velours…   

Mon achat suivant aurait pu être une Renault 5 GTL à carrosserie blanche et intérieur rouge. Une belle combinaison, mais le modèle n’a pas non plus réussi le test de qualité et je ne l’ai donc pas acheté. Après la revente de la 16 TS et quelques mois passés sans voiture, il était temps de trouver une autre Renault. J’ai dû choisir entre R4 GTL jaune de 1978 trouvée chez un concessionnaire Renault et une 14 TL orange vif de 1977. La R4 du concessionnaire était une très bonne voiture, mais j’ai succombé au charme de la 14, un modèle avec lequel j’ai roulé pendant deux ans.      

Puis est venue l’heure des voitures classiques et youngtimers. Je suis parti à la recherche d’une 30 TX de deuxième génération. Je suis tombé sur une misère… Je voyais partout des trous dans la tôle. Mais finalement, ça a quand même été. Puis a commencé une période où je cherchais systématiquement une place supplémentaire dans mon garage pour stocker une voiture. J’ai aussi porté mon regard sur trois Avantime, toutes des V6 à boîte manuelle, en teinte « Noire Nocturne » avec cuir beige, ce qui est pour moi la plus belle combinaison. Mais ça ne l’a pas fait, à cause d’un intérieur défraîchi, d’usure bizarre et d’autres détails dérangeants. J’ai vite oublié l’aventure Avantime lorsque j’ai trouvé ma Vel Satis, qui m’a comblée sur tous les points. J’attends la suite…



Tony Vos, rédacteur en chef et éditeur du Losange Magazine