C’est en 1990 qu’est apparue la première génération de Clio. Elle reprenait dans les grandes lignes la base technique de l’ancienne Supercinq, mais moulée dans de nouvelles formes et baptisée d’un nouveau nom. De quoi prendre une nouvelle voie?
À l’époque, ce fut un choc : alors que Renault utilisait depuis longtemps des chiffres pour désigner ses modèles, voilà que débarquait dans le segment des compactes une citadine baptisée : la Clio. C’est vrai que presque tous les chiffres entre 3 et 25 avait alors déjà été utilisés... De plus, changer une nomenclature remontant à 1961 permettait de présenter la nouvelle venue comme totalement fraîche et différente.
ENERGY
À son lancement, en 1990, la Clio était proposée en deux variantes de carrosserie : à 3 ou 5 portes, avec hayon. Mais, contrairement à l’ancienne Supercinq, la nouvelle Clio n’était proposée qu’avec une seule longueur et un seul empattement, identiques pour les 3 et 5 portes. Malgré cela, les changements techniques étaient bien plus grands entre la première Renault 5 et la Supercinq qu’entre cette dernière et la Clio, qui reprenait notamment des éléments déjà existants pour sa suspension. Les moteurs étaient par contre renouvelés.
La Renault Clio apportait avec elle de nouveaux moteurs 1,2 et 1,4 litre, appartenant à la famille dénommée « Energy ». En entrée de gamme, on retrouvait cependant le vieux mais fiable bloc 1,1 litre de la famille Cléon. Les puissances de ce trio s’échelonnaient comme suit : 49, 60 ou 80 ch.
NIVEAUX D'EQUIPEMENT
Mais il y avait d’autres possibilités mécaniques, comme le moteur de 1.721 cc de la série F, fort de 92 ch. La décennie 90 a connu une croissance de la demande pour les petites voitures diesel en Europe et Renault a donc commercialisé dès le début un moteur fonctionnant au gazole, en l’occurrence le bloc de 1.870 cc qui équipait notamment les R19 et 21. Dans la Clio, ce moteur affichait 65 ch.
Renault proposait aussi trois niveaux d’équipement : RL, RN et RT. Ceux-ci étaient disponibles à la fois sur les versions 3 et 5 portes. Sauf dans le cas de la RT 1.9D, qui était uniquement proposée en 5 portes.
À bord, on retrouvait deux types d’aménagements : des sièges assez plats sur les RL et RN, et des sièges plus enveloppants sur les variantes RT, qui disposaient par ailleurs d’ouïes de ventilation supplémentaires au-dessus de la console centrale et d’un volant de forme différente.